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ARTAN Les Arts dans le temps

UMUKO & TOI,MOI,TITUBA

DOROTHÉE MUNYANEZA • CIE KADIDI

Billet couplé pour les 2 spectacles

DANSE

VENDREDI 17 MAI 2024

 

 

THÉÂTRE NATIONAL DE LA DANSE    CHAILLOT

TOUT PUBLIC

 

  • UMUKO : 19H30 - Durée 1H

  • TOI,MOI, TITUBA : ? - Durée 1H

UMUKO Dorothée Munyaneza
UMUKO
toi moi tituba Dorothée Munyaneza
TOI, MOI, TITUBA...



“Umuko”, c’est un arbre aux fleurs vermeilles, gardien des histoires et guérisseur.
Avec cinq jeunes artistes rwandais, danseurs, poète, musiciens, Dorothée célèbre la créativité, l’audace et la liberté de cette nouvelle génération qui porte la mémoire tout en rêvant le futur.
Dorothée Munyaneza invite sur scène cinq jeunes artistes rwandais, ces « nouveaux anciens » pour emprunter les mots de Kae Tempest, celles et ceux qui rêvent le Rwanda de demain et qui pourtant n’oublient pas.

À leur côté, elle invoque Umuko, cet arbre aux fleurs couleur rouge vif, rouge terre qui illumina son enfance.
Autour d’Umuko, arbre guérisseur, arbre ancestral, gardien des histoires, il s’agira de tisser des liens entre ce qui est préservé, ce qui résiste à l’anéantissement et ce qui vient. En quête d’amour, de solidarité et de joie, la pièce conjugue superbement danse, poésie, musique et chant pour relier intimement les générations à travers « cette jeunesse vulnérable et puissante, insoumise et flamboyante, telle les fleurs vermeilles d’Umuko ».

UMUKO
 

Moi, Tituba sorcière, Maryse Condé

TOI, MOI, TITUBA

Accompagnée du musicien Khyam Allami, Dorothée Munyaneza part du texte d'Elsa Dorlin pour explorer dans un solo vibrant un corps-archive à même de recueillir et honorer les mémoires. 

 

En novembre 2021, dans le cadre de l’ADN Dance Living Lab, Dorothée Munyaneza avait présenté à Chaillot une performance inspirée de Moi, toi, nous… : Tituba ou l’ontologie de la trace, un texte de la philosophe Elsa Dorlin.

À partir de quelques lignes découvertes dans les minutes du procès pour sorcellerie de Salem,
Moi, Tituba sorcière…, roman-généalogie de Maryse Condé, donnait vie à Tituba, fille d'esclave, femme, noire et sorcière, à une époque où il n’était bon d’être aucune d’elles.
Convoquant la figure de Tituba, mais aussi d'Isabelle, aïeule guyanaise d'Elsa Dorlin, Dorothée Munyaneza propose une traversée dans le temps et l’espace au cours de laquelle réapparaît tout ce qui a trop longtemps été effacé, tu, meurtri.

Au centre se trouve son corps, vecteur vibrant, qui remue le passé pour conjurer l’oubli, rendre sensibles toutes ces vies bafouées par le système colonial.
Réalisée avec le compositeur et oudiste Khyam Allami, la dense création sonore et un jeu sophistiqué d’ombre et de lumière amplifient encore la puissance d’évocation de ce solo choral, habité de multiples vécus.

toimoitituba
umuko
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