
Pour sa deuxième création, Théo Askolovitch poursuit son exploration autobiographique en abordant le thème du deuil, dix ans après la perte de sa mère.
Sur scène, il est accompagné de Serge Avédikian et de Marilou Aussilloux, qui interprètent son père et sa sœur.
Ensemble, ils partagent leurs souvenirs en riant, saisi·es par l'inévitable vertige de l'absence. Dans un décor réduit au minimum et une adresse parfois proche du stand-up, les récits de chaque membre de la famille s’entrelacent : l’annonce de la mort, l’enterrement, les rites religieux, puis la vie d’après.
Les versions diffèrent, les tensions apparaissent, l'amour et la tendresse réparent, doucement.
Si le deuil est au cœur de la pièce, Théo Askolovitch rend avant tout un formidable hommage à la vie et à la puissance de celles et ceux qui restent.
Laure Dautzenberg
