
Enfant, Mario Banushi a grandi avec plus d’une mère.
Âgé d’un an à peine, il a été confié à sa grand-mère qui l’a élevé jusqu’à ses treize ans.
Lorsqu’il a par la suite déménagé avec sa mère à Athènes, il a grandi au-dessus de la boulangerie où elle travaillait, entouré de femmes de toutes générations.
C’est à ces femmes – à cette figure maternelle aux mille visages – que MAMI entend rendre hommage.
En se demandant, au fond, qui prend soin de qui, Banushi tente de démêler une relation si complexe qu’une vie n’y suffirait pas.
À vingt-six ans, cet artiste d’origine albanaise – créateur d’un langage scénique original et résolument pluridisciplinaire – a déjà fait le tour du monde.
Avec MAMI, il développe un poème visuel, un paysage mémoriel que les interprètes traversent pour se confronter à leurs souvenirs et à leur héritage émotionnel.
