
Chorégraphie du sensible, Honda Romance réinterprète - à vitesse réelle - le flux inarrêtable et non-hiérarchisé de la pensée.
Dix interprètes arpentent la scène en un ballet insolent, fragile et drôle.
Avant de se déployer en une polyphonie de voix, musiques et mouvements, la pièce joue d’abord sur la polysémie de son titre.
Honda, c’est à la fois un mot chargé d’une signification différente selon les langues et une marque de véhicules qui prévoit de lancer des satellites en 2030.
Et si le terme romance est associé à l’amour, c’est à l'origine une "pièce musicale de style simple".
Dans Honda Romance, un satellite faisant office de narrateur observe dix performeurs et performeuses en mouvement perpétuel, répondant à une partition de 200 émotions.
Les musiques composées par Tsirihaka Harrivel et Rebeka Warrior, dirigées par Fiona Mobet et Romain Louveau, entrent en dialogue avec trois canons à vent, balayent les mots, actions, objets et corps, dans une exploration du déséquilibre qui est au cœur du travail de Vimala Pons depuis toujours.
L’artiste associée au CENTQUATRE-PARIS envisage ici la marche, la danse, le chant et la gravité comme des métaphores du mouvement intérieur, cet ajustement perpétuel - émotionnel ou physique - qui façonne nos existences.
Dans le cadre du Festival Beaux Gestes, conçu et réalisé par le CENTQUATRE-PARIS et L'ORÉAL
