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CE QUI NOUS TRAVERSE

NAWAL AÏT BENALLA • CIE LA BARAKA

DANSE

MERCREDI 15 OCTOBRE 2025

20H - Durée 1H

THÉÂTRE SILVIA MONFORT​

Installée en Ardèche, où elle codirige le studio de création La Chapelle, la chorégraphe franco- marocaine Nawal Aït Benalla ne cesse, à travers ses œuvres, de rendre aux corps leur force d’émancipation et de résistance. Après Sur tes épaules, présenté au Théâtre Silvia Monfort en 2023, elle réunit ici cinq interprètes pour interroger notre rapport au corps et à l’espace commun.

À l’heure des prouesses technologiques, de l’intelligence artificielle qui nous propulse dans une nouvelle ère – celle de la dissolution du monde commun, que ferons-nous demain de nos corps ? Ce qui nous traverse est pensé comme un rite, une vague qui entraîne les cinq protagonistes vers une transformation. L’écriture, métronomique, répétitive, les engage dans une transe traversée de pulsions de vie et de ruptures de rythme. Le contact semble malgré tout possible, et le spectacle fait naître l’espoir d’un lien retrouvé. Le courant passe, invisible mais tangible, entre des êtres réunis par le mouvement, le souffle, l’instant. Les corps partagent bien le même espace, le même monde.

AVANT-PROPOS
A l’heure des prouesses technologiques, de l’intelligence artificielle qui nous propulse dans une nouvelle ère, celle de la dissolution du monde commun, que fera t’on demain, de nos corps ? Notre corps, cet outil surpuissant capable de dialoguer avec tout le monde, de nous unir, sans mode d’emploi, sans distinction de classe, de culture, d’éducation.


NOTE D’INTENTION
« Ce qui nous traverse » milite pour un retour en avant, en réinterrogeant notre rapport aux corps, à la relation physique, à l’espace commun.
Au plateau, cinq interprètes aux morphologies bien distinctes sont emmenés dans une vague de mouvements rapides ; pensée comme un rite.
L’écriture métronomique, dissociée, répétitive, engage les danseurs·ses dans une forme de transe contenue.

Cette contrainte entraine sous nos yeux, le corps des cinq protagonistes vers une transformation. Ils s’incarnent, certains ralentissent, traversés par des pulsions de vie, comme électrisés par l’instant.

 

D’autres attaquent le mouvement, comme un pianiste se jette tout entier sur une touche, avec ferveur et frénésie.
L’écriture joue avec les ruptures, le rythme parfois extrêmement lent, en résistance, comme pour laisser voir à travers la peau.

Le courant passe, tous sont liés, de manière invisible mais réelle. Ils partagent le même espace, le même monde.

Nawal Aït Benalla 29.11.2024

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